Lorsque le jour s’est levé sur Dar es Salaam ce mercredi, nul n’imaginait que la capitale économique de la Tanzanie plongerait si vite dans le chaos. En quelques heures, les rues habituellement animées et bruyantes se sont transformées en scènes de confrontation, de fumée et de panique. Le déclencheur est des élections présidentielles et législatives que beaucoup de Tanzaniens jugent dénuées de véritable concurrence. À la mi-journée, la police tanzanienne avait imposé un couvre-feu illimité, évoquant des menaces à la sécurité. Mais pour les habitants, cette mesure représente bien plus…
SOMA INKURU